Tous mes voeux...
Avec du retard, tous mes voeux pour cette nouvelle année 2007!
Je partage avec vous, non dénuée d'un grand scepticisme (que j'expliquerai plus bas), mes bonnes résolutions pour l'année à venir :
1) Gagner enfin ces 15 millions d'€ qui me narguent à chaque fois que je croise la devanture d'un buraliste;
2) Arrêter de fumer et trouver une autre méthode que la grossesse et l'allaitement (je refuse de passer ma vie avec une vessie de souris et une soif d'éléphant et mon petit nounours n'apprécierait sans doute pas un retour arbitraire à l'allaitement maternel alors que les joies du steack et autres purées de carottes approchent à grands pas!)
3) Maigrir (car enfin oui, pour quelle autre raison avons nous été crées, nous les femmes, si ce n'est pour passer notre vie à nous lamenter sur notre surchage pondérale?)
Mais ne nous affolons pas : les probabilités de pouvoir à mon tour me targuer d'avoir dépouillé la Française des Jeux, et l'Etat en passant, étant relativement faiblarde, la tension étant insoutenable pour ma faible constitution chaque vendredi soir, j'aurai tôt fait de me jeter sur la première gauloise qui traine et la malheureuse plaquette de chocolat qui aura croisé mon chemin.
Mieux vaut donc ne pas arrêter tous ces plaisirs innavoués et m'en tenir à des résolutions raisonnables...
Tout ceci pour dire que j'aime bien la période des voeux. C'est une grande fête de la communication, franche et moins franche (perso, je souhaite la bonne année à tout le monde, même au collègue que je ne peux plus sentir, tout en esperant secrétement sa prochaine mutation dans un Kolkhoz en Sibérie...) où chacun se souhaite tout le bonheur du monde (La Sibérie ça peut aussi être l'occasion de se lancer dans une grande introspection et de se découvrir des talents cachés : comment survivre au froid, à la faim, à l'absence de H&M, etc...).
On se téléphone, on "textote" allégrement, on s'envoie des ecards, et tutti!
Chaque année, je prends toutefois toujours un peu de temps pour écrire quelques cartes, d'une part car c'est l'occasion, bien trop rare, de sortir mon stylo plume préféré et aussi le plaisir de flâner pendant une petite heure dans une jolie papeterie.
Ces petits billets colorés, je les réserve surtout aux personnes agées de mon entourage, car je sais qu'elles me répondront à coup sûr, trop heureuses pour certaines, de recevoir des nouvelles de leurs petits-enfants.
Donc à la fin de décembre dernier, je me lance dans ce travail rébarbatif (forcemment au bout du 20ème "Je pense bien à vous et gniagniagnia"...) mais convaincue de son caractère gratifiant.
C'était sans compter la perfidie des opérateurs du câble et d'internet qui non contents d'avoir enfermé dans la toile toute la génération née après 1950 - et ainsi fait s'effondrer toute l'industrie du stylo, Bic ne survivant que grâce à la gent masculine qui n'a pas encore découvert l'épilation définitive au laser- se sont attaqué il y a peu au troisième âge, leur vendant moultes abonnements et boîtiers, l'installation étant souvent laborieuse pour cette génération assez peu anglophile et au fait des nouvelles technologies...
C'est ainsi qu'en réponse à une jolie carte rangée dans une jolie enveloppe décorée d'un beau timbre acheminée par un gentil postier, j'ai reçu de mes grands-parents, une beaucoup moins poétique-mais tout aussi efficace, me direz-vous- Dromacarte, qui disait: "Meilleurs voeux! Gros bisous! Papi et Mamie! PS : merci pour ta gentille carte!"
Je vous passerai les détails de ma déconfiture et mon ressenti de la défaite face aux nouvelles technologies mais une chose est sûre, l'année prochaine, c'est mailing pour tout le monde!
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